La connivence linguistique comme objectif dans l'enseignement-apprentissage du français, langue étrangère
Elodie Oursel Diversité - n°151
Dans un contexte où la locution se fait en langue maternelle, le sentiment de connivence linguistique est élevé, mais il reste généralement inconscient. À l'inverse, lorsque la locution se fait dans une même interaction pour l'un en langue maternelle et pour l'autre en langue étrangère ou seconde, ce sentiment s'affaiblit et le manque qu'il provoque est d'autant plus fortement ressenti.
Cet article doit nous permettre de comprendre que la connivence linguistique est, selon nous, un sentiment qu'il serait judicieux de prendre en compte dans les enseignements pour le plaisir qu'il apporte, ou pour la gêne qu'occasionne son manque.