Il était à peine dix heures du matin et déjà le soleil du mois d'août tapait fort sur la ville et ses habitants qui s'affairaient dans la sueur humide et le stress habituel au milieu de rues encombrées par des voitures et des passants impatients.
à cause du fleuve vous voici au fond d'une larme recommencée la douleur est au coeur des océans au fond de vous-mêmes ne pleurez jamais plus d'une fois une fois c'est tellement beaucoup que c'est à vous d'y être encore plusieurs une fois : malgré les fleu...
1962, c'est quoi l'indépendance? de Mohamed Kacimi par le théâtre Italique (mise en scène et scénographie de Valérie Grail. Avec Miloud Khétib, Valérie Grail et Rachid Guerbas).
Un renouveau d'intérêt pour l'oeuvre d'Albert Camus est sensible ces dernières années, même si la vente des principaux romans, L'Etranger, La Peste est là pour attester que le public ne l'a jamais vraiment délaissée. Mais depuis la sortie du Premier Homme...
La géographie accouche aussi l'histoire, même si les hommes jouent à placer leurs frontières dans le giron d'Etats, en crucifiant les peuples pour la conquête de l'horizon, qui offre ses limites à leur vue et à leurs bévues.
Un souvenir d'enseignante heureuse : au tout début des années 70, La Peste, avec une promotion d'étudiants attentifs et appliqués. Dans l'intransigeance qui nous caractérisait alors, il nous apparaissait que le texte manquait bien d'Arabes et cela nous ir...
Rarement, dans l'histoire du livre, une scène aura suscité autant de réactions passionnées. Pourquoi dans L'Etranger, Albert Camus a-t-il présenté sous les traits d'un personnage douteux, jouant du couteau et menaçant d'en user éventuellement, pour peu qu...
Il y a trente-neuf ans que Camus est mort. J'avais seize ans. Ses oeuvres n'étaient pas encore au programme des lycées, mais beaucoup d'entre nous avaient lu L'Etranger et La Peste.
Naturellement, il y a le soleil, la lumière, la beauté des plages dans les étés tranquilles. Il y a tout cela dans Camus. Il y a aussi des hommes accablés par la certitude de la "tendre indifférence du monde" et cependant saisis par une émotion véritable ...
Caligula. L'image la plus lucide, la plus brûlante et la plus exhibitionniste de l'Algérie aujourd'hui. Telle que nous - nous, ses ex-maîtres et prestidigitateurs - l'avons voulue. Telle que nous l'avons faite et défaite. L'Algérie telle que je l'ai renco...
Beaucoup de livres dans les quelques librairies qui subsistent au centre ville mais essentiellement des livres d'études pour les différentes filières et formations scientifiques, techniques et professionnelles. Côté littérature et sciences humaines, la mo...
Parce qu'il incite à aborder toutes les facettes de la vie quotidienne d'un pays, parce qu'il met au jour des pratiques et des signes infiniment plus éloquents que les froides séquences de l'histoire événementielle, le costume est un révélateur privilégié...
"Le premier roman de Hassan Bouabdellah : entre Camus et Driss Chraïbi. Hassan Bouabdellah, cinéaste auquel on doit, outre une remarquable série sur la peinture, le poignant Barberousse mes soeurs, est l'un des nombreux intellectuels algériens que le terr...
C 'est le troisième anniversaire de notre revue. Enfant chéri pour qui le vent de la création souffle les bougies. Passager exilé devenu citoyen sur les deux rives. En cet anniversaire, je voudrais vous dire tout simplement combien j'aime Algérie Littérat...
Pour conclure la Journée de la Femme 1999 à Montpellier1, une nouvelle de Maïssa Bey, Quand il n'est pas là elle danse, extraite du recueil Nouvelles d'Algérie (Grasset, 1998), a donné lieu à une représentation théâtrale coordonnée et mise en scène par Jo...
A l'occasion de la publication du dernier livre de Jean Pélégri, Les Etés perdus, aux éditions du Seuil ce mois de mai 1999 et de la réédition des Oliviers de la Justice, aux éditions Atlantis, il a semblé qu'un retour sur l'oeuvre trop peu connue d'un éc...
J'avançais vivement dans la rue en ce soir de décembre gris et terne. Un ciel en mauvais état amassait sa colère au-dessus de la ville. Il crachait une pluie froide et polluée sur les passants qui pressaient le pas comme d'étranges silhouettes évanescente...
(… ) L'espace de projection rappelle les façades du Bled, travaillées dans l'épaisseur de la matière, creusées de nombreuse alvéoles, maculées d'inscriptions énigmatiques, mais il est aussi structuré comme l'intérieur des maisons kabyles. Des papiers coll...
"JE ME SENS UNE FRATERNITé ABSOLUE AVEC LES ALGéRIENS"
Leïla Sebbar
On attendait tout de la libération. Le débarquement en Algérie en 1942, c'était le début de la libération. J'entends encore mon père dire : "La France a une capitale, c'est Alger". Dès sa parution, j'ai lu Camus, L'Étranger et ses reportages dans Combat. ...
Rêver à treize ans qu'elle pourrait, en mourant, se transformer en arbre bleu, ne plus vivre les injures et les préparatifs antisémites à la solution finale, qu'elle ignorait alors, ne plus devenir la proie de cette période historique au profil de "bête f...